Le covoiturage est l'utilisation conjointe et préméditée (à la différence de l'auto-stop) d'un véhicule par un conducteur non professionnel et un ou des passagers, dans le but d’effectuer un trajet commun.
Cette pratique permet aux passagers, par exemple, d'économiser des dépenses de carburant ou d'éviter de perdre du temps s'ils n'avaient pu disposer d'un moyen de transport, ou de partager le volant. La collectivité y gagne par la diminution des embouteillages, de la pollution et des accidents de la route. Le covoiturage est de ce fait fortement encouragé par les autorités surtout lors des pics de pollution et est d'autant plus pratiqué lorsque le prix du carburant augmente.
À la différence du taxi où le passager choisit la destination, en covoiturage, c'est le conducteur qui fixe le trajet.
Un conducteur propose aux passagers de les transporter dans sa voiture pour un trajet (ou une portion de trajet) qu'il doit lui-même effectuer, et donc à la date et à l'heure qu'il a décidées. Généralement, le lieu de départ, déterminé à l'avance, est le même pour tout le monde. À l'arrivée, le conducteur dépose les passagers là où lui-même s'arrête, ou bien à l'endroit que chacun souhaite, en évitant de faire un grand détour. Il peut alors laisser ses passagers par exemple à proximité d'un transport en commun ou bien là où un membre de la famille ou un ami pourront les prendre en charge.
Le conducteur peut demander à ce qu'un des passagers le remplace au volant afin qu'il puisse se reposer un peu.
Le partage des frais est laissé à l'appréciation du conducteur. La formule la plus classique consiste à diviser le coût du carburant et des péages par le nombre de personnes. Les frais généraux tels que ceux d'entretien ou d'assurance peuvent être inclus dans le calcul du coût du trajet.
Le conducteur est tenu de ne pas faire de bénéfice, en particulier pour ne pas enfreindre la loi. Mais certains demandent une participation forfaitaire quel que soit le nombre de passagers, ce qui est assez rare.